Le maire a.i. de la ville de Lubumbashi interdit la tenue de toute manifestation populaire de dénonciation de l’agression rwandaise
Le maire a.i. de la ville de Lubumbashi a annoncé, par un communiqué rendu public tard dans la soirée de ce mardi 28 janvier, la tenue de toute manifestation populaire de dénonciation de l’agression rwandaise ou de soutien aux FARDC.
Dans ce même document, l’autorité urbaine a interdit formellement la tenue de toutes sortes de manifestations dans la ville de Lubumbashi. «Toutes les marches et manifestations publiques sont strictement interdites sur toute l’étendue de la ville de Lubumbashi jusqu’à nouvel ordre », a-t-elle dit.
Pour apporter un soutien au président Félix Tshisekedi et aux forces armées congolaises en ce moment où l’intégrité territoriale du pays est menacée par les rebelles du M23 et l’armée rwandaise, une marche pacifique était annoncée par le gouverneur provincial, ce jeudi 30 janvier 2025, dans les rues de la ville de Lubumbashi.
Cette interdiction intervient dans un contexte de secousses intenses au sein de la population qui intensifie des marches de colère partout dans le pays. À Kinshasa, les habitants ont déclenché des manifestations de colère pour dénoncer les attaques perpétrées par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 sur le sol congolais, causant des morts et des déplacés internes depuis plus de trois décennies. Cette marche s’est transformée en vandalisme et pillage des ambassades étrangères basées dans la capitale congolaise.
Signalons que le gouverneur de la ville-province de Kinshasa a sursis à toute manifestation populaire dans sa juridiction, suite à ces actes qualifiés d’inadmissibles par les pays touchés.
Patient Mubiayi MBY à Lubumbashi